L’Histoire du Reiki
Extrait du livre ‘Reiki, Guérir, Rééquilibrer Grâce a la Force de vie Universelle’, Shalila Sharamon & Bodo J. Baginski, publié: Guy Trédaniel, Editions de la Maisnie, 1991 …..
Le Reiki, cette ancienne technique de guérison, fut redécouverte au milieu du XIXe siècle par le Dr Mikao Usui, qui entreprit alors de faire revivre la pratique.} – Voici comment le Grand Maître Hawaya Takata (1900- 1980) raconta l’histoire de la découverte que fit le Dr Usui de ce savoir secret.
Mikao Usui dirigeait un séminaire à vocation chrétienne à Kyoto, au Japon. Un jour, ses plus anciens élèves voulurent savoir pourquoi on ne leur disait rien des méthodes de guérison pratiquées par Jésus-Christ. Leur demande était que le Dr Usui leur fasse une démonstration. Comme il était incapable de répondre à ces questions, le Dr Usui décida d’abandonner son séminaire et de partir en pays chrétien. Il se mit en tête de continuer l’étude de cette religion tant qu’il n’avait pas trouvé de réponses satisfaisantes à ses questions.
Son voyage le conduisit en Amérique, où il fit des études à l’Université de Chicago, devenant Docteur en Théologie. Pourtant, il ne trouvait, dans les écrits chrétiens, aucune des réponses qu’il cherchait. Ne trouvant, non plus, rien de satisfaisant dans les écritures chinoises, il entreprit un voyage dans le nord de l’Inde pour y étudier les textes sacrés. Car si le Dr Usui avait une excellente maîtrise; du japonais, du chinois, de 1 anglais, il connaissait aussi très bien le sanskrit.
C’est lorsqu’il revint au Japon, quelques années plus tard, qu’il fit la découverte, sur de vieux sûtras bouddhistes, de formules et de symboles sanskrits qui semblaient bien contenir les informations qu’il cherchait. Il vivait alors dans le monastère de Kyoto et, après s’être entretenu avec le doyen, il partit vers la Montagne Sacrée Kuriyama pour y faire un jeûne de 21 jours, avec l’espoir d’arriver au degré de conscience décrit dans l’écriture symbolique sanskrite et de vérifier ainsi la véracité du manuscrit.
Lorsqu’il trouva son lieu de méditation sur la mon tagne, il plaça devant lui 21 petites pierres, en guise de calendrier pour son séjour, qu’il passa à lire les sûtras, à chanter et à méditer. Rien de particulier n’arriva. Mais à l’aube du dernier jour, alors qu’il faisait encore très sombre, il vit, au loin, une lumière brillante venir vers lui à grande vitesse. En s’approchant, cette lumière de vint plus grande et finit par l’atteindre au milieu du front. Il pensa alors qu’il allait mourir, lorsque, soudain, il vit apparaître des millions de petites bulles bleues, lilas et roses entourées de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il vit ensuite une grande lumière blanche sur laquelle les symboles sanskrits étaient inscrits en lettres d’or. Il dit alors : «Oui, je m’en souviens ». C’est ainsi que prit naissance le système Usui du Reiki.
Lorsqu’il retrouva ses esprits, le soleil était déjà haut dans le ciel. Il prit alors le chemin du retour, sentant en lui une énergie et une force nouvelles. Alors qu’il descendait rapidement la montagne, il se blessa un orteil. Il plaça ses mains autour de la blessure : la douleur et le saignement cessèrent immédiatement. Ce fut son premier miracle.
Comme il avait très faim, il fit une halte dans une au berge sur le bord de la route. Il commanda un petit dé jeuner copieux. L’aubergiste le mit en garde contre un repas si lourd après le long jeûne qu’il venait de faire, mais il se restaura avec grand plaisir sans en être affecté le moins du monde. Ce fut un deuxième miracle.
La petite fille de l’aubergiste se plaignait, depuis quelques jours, d’une rage de dents tenace. Le Dr Usui plaça ses mains sur la joue gonflée de la petite fille et sa douleur partit immédiatement. Elle courut dire à son grand père que leur client n’était pas un moine ordinaire. Ce fut son troisième miracle de la journée.
Le Dr Usui retourna à son monastère, mais décida, quelques jours après, de se rendre à Beggar City (la Ville des mendiants) dans la banlieue pauvre de Kyoto pour soigner les déshérités et les aider à avoir une vie meilleure. Il passa une semaine à l’asile à y soigner bon nombre de maladies. Il ne tarda pas à remarquer qu’une fois soignés, les mendiants ne tardaient pas à revenir à l’asile. Lorsqu’il leur demanda pourquoi ils ne commençaient pas une nouvelle vie, il s’entendit répondre que le travail était une contrainte trop difficile et qu’il valait mieux continuer à mendier.
Ce fut une immense déception pour le Dr Usui. Il se rendit compte que, dans les soins qu’il donnait, il omet tait une chose fondamentale, l’enseignement de la gratitude. Il passa les jours suivants à composer des maximes pour accompagner sa pratique du Reiki. Nous les avons reproduites à la fin de ce chapitre.
Peu après il quitta l’asile et revint à Kyoto, où il prit l’habitude de déambuler dans les rues en tenant une gra nde torche allumée. Lorsque les passants lui demandaient le pourquoi de son agissement, il leur répondait qu’il cherchait ceux qui voulaient connaître la Lumière Vraie, tous les malades et les opprimés qui attendaient la véritable guérison. Ce fut le début d’une nouvelle existence pour lui, il prit le temps de beaucoup voyager pour enseigner le Reiki.
Le Dr Usui repose dans un temple de Kyoto, l’histoire de sa vie est inscrite sur sa tombe. On dit que l’Empereur du Japon vint honorer sa sépulture.
C’est le Dr Chijiro Hayashi, un proche collaborateur du Dr Usui, qui reprit son travail pour devenir le deuxième Grand Maître de Reiki et préserver la tradition. Il dirigea à Tokyo, jusqu’en 1940, une clinique du Reiki où l’on soignait les maladies les plus difficiles, le Reiki pouvant même être appliqué 24 heures sur 24 dans les cas les plus graves. Il arrivait même qu’un patient reçoive le Reiki de plusieurs praticiens en même temps. Les conséquences de la deuxième guerre mondiale et la disparition du Dr Hayashi le 10 mai 1941 ont mis un terme à cette œuvre. Hawaya Takata prit la succession du Dr Hayashi. Née en 1900 à Hawaii de parents japonais, elle avait la nationalité américaine. Lorsqu’en 1935 Hawaya découvrit le Reiki, elle se trouvait, veuve avec deux enfants à charge, au bout de ses forces physiques et spirituelles. Elle était alors sérieusement malade et une intuition lui dicta d’aller recevoir des soins au Japon.
A son arrivée au Japon elle décida de se faire opérer, mais lorsqu’elle fut allongée sur la table d’opération, une voix lui fit entendre que cette intervention était inutile. Elle demanda au médecin de lui indiquer d’autres méthodes de traitement, et il lui recommanda alors d’aller à la clinique de Reiki du Dr Hayashi. Elle y fut quotidiennement traitée par deux praticiens. Quelques mois plus tard elle était complètement rétablie.
Hawaya Takata resta une année à étudier auprès du Dr Hayashi, avant de repartir vers Hawaii avec ses deux filles. C’est en 1938 que le Dr Hayashi lui donna le titre de maître de Reiki, lors d’une visite à Hawaii. C’est elle qui prit sa relève lorsqu’il disparut en 1941; elle devenait ainsi le troisième Grand Maître du Reiki. Elle vécut et pratiqua le Reiki à Hawaii pendant de nombreuses années, mais ce n’est que dans ses vieux jours qu’elle s’autorisa à former d’autres Maîtres. Le 11 Décembre 1980, quand elle quitta ce monde, elle avait formé 22 Maîtres aux Etats-Unis et au Canada.
Peu avant son décès, elle participa à la fondation, en août 1980, de l’American Reiki Association qui organisa les modalités de transmission de la connaissance de cet art.
Le Reiki, cette ancienne technique de guérison, fut redécouverte au milieu du XIXe siècle par le Dr Mikao Usui, qui entreprit alors de faire revivre la pratique.} – Voici comment le Grand Maître Hawaya Takata (1900- 1980) raconta l’histoire de la découverte que fit le Dr Usui de ce savoir secret.
Mikao Usui dirigeait un séminaire à vocation chrétienne à Kyoto, au Japon. Un jour, ses plus anciens élèves voulurent savoir pourquoi on ne leur disait rien des méthodes de guérison pratiquées par Jésus-Christ. Leur demande était que le Dr Usui leur fasse une démonstration. Comme il était incapable de répondre à ces questions, le Dr Usui décida d’abandonner son séminaire et de partir en pays chrétien. Il se mit en tête de continuer l’étude de cette religion tant qu’il n’avait pas trouvé de réponses satisfaisantes à ses questions.
Son voyage le conduisit en Amérique, où il fit des études à l’Université de Chicago, devenant Docteur en Théologie. Pourtant, il ne trouvait, dans les écrits chrétiens, aucune des réponses qu’il cherchait. Ne trouvant, non plus, rien de satisfaisant dans les écritures chinoises, il entreprit un voyage dans le nord de l’Inde pour y étudier les textes sacrés. Car si le Dr Usui avait une excellente maîtrise; du japonais, du chinois, de 1 anglais, il connaissait aussi très bien le sanskrit.
C’est lorsqu’il revint au Japon, quelques années plus tard, qu’il fit la découverte, sur de vieux sûtras bouddhistes, de formules et de symboles sanskrits qui semblaient bien contenir les informations qu’il cherchait. Il vivait alors dans le monastère de Kyoto et, après s’être entretenu avec le doyen, il partit vers la Montagne Sacrée Kuriyama pour y faire un jeûne de 21 jours, avec l’espoir d’arriver au degré de conscience décrit dans l’écriture symbolique sanskrite et de vérifier ainsi la véracité du manuscrit.
Lorsqu’il trouva son lieu de méditation sur la mon tagne, il plaça devant lui 21 petites pierres, en guise de calendrier pour son séjour, qu’il passa à lire les sûtras, à chanter et à méditer. Rien de particulier n’arriva. Mais à l’aube du dernier jour, alors qu’il faisait encore très sombre, il vit, au loin, une lumière brillante venir vers lui à grande vitesse. En s’approchant, cette lumière de vint plus grande et finit par l’atteindre au milieu du front. Il pensa alors qu’il allait mourir, lorsque, soudain, il vit apparaître des millions de petites bulles bleues, lilas et roses entourées de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Il vit ensuite une grande lumière blanche sur laquelle les symboles sanskrits étaient inscrits en lettres d’or. Il dit alors : «Oui, je m’en souviens ». C’est ainsi que prit naissance le système Usui du Reiki.
Lorsqu’il retrouva ses esprits, le soleil était déjà haut dans le ciel. Il prit alors le chemin du retour, sentant en lui une énergie et une force nouvelles. Alors qu’il descendait rapidement la montagne, il se blessa un orteil. Il plaça ses mains autour de la blessure : la douleur et le saignement cessèrent immédiatement. Ce fut son premier miracle.
Comme il avait très faim, il fit une halte dans une au berge sur le bord de la route. Il commanda un petit dé jeuner copieux. L’aubergiste le mit en garde contre un repas si lourd après le long jeûne qu’il venait de faire, mais il se restaura avec grand plaisir sans en être affecté le moins du monde. Ce fut un deuxième miracle.
La petite fille de l’aubergiste se plaignait, depuis quelques jours, d’une rage de dents tenace. Le Dr Usui plaça ses mains sur la joue gonflée de la petite fille et sa douleur partit immédiatement. Elle courut dire à son grand père que leur client n’était pas un moine ordinaire. Ce fut son troisième miracle de la journée.
Le Dr Usui retourna à son monastère, mais décida, quelques jours après, de se rendre à Beggar City (la Ville des mendiants) dans la banlieue pauvre de Kyoto pour soigner les déshérités et les aider à avoir une vie meilleure. Il passa une semaine à l’asile à y soigner bon nombre de maladies. Il ne tarda pas à remarquer qu’une fois soignés, les mendiants ne tardaient pas à revenir à l’asile. Lorsqu’il leur demanda pourquoi ils ne commençaient pas une nouvelle vie, il s’entendit répondre que le travail était une contrainte trop difficile et qu’il valait mieux continuer à mendier.
Ce fut une immense déception pour le Dr Usui. Il se rendit compte que, dans les soins qu’il donnait, il omet tait une chose fondamentale, l’enseignement de la gratitude. Il passa les jours suivants à composer des maximes pour accompagner sa pratique du Reiki. Nous les avons reproduites à la fin de ce chapitre.
Peu après il quitta l’asile et revint à Kyoto, où il prit l’habitude de déambuler dans les rues en tenant une gra nde torche allumée. Lorsque les passants lui demandaient le pourquoi de son agissement, il leur répondait qu’il cherchait ceux qui voulaient connaître la Lumière Vraie, tous les malades et les opprimés qui attendaient la véritable guérison. Ce fut le début d’une nouvelle existence pour lui, il prit le temps de beaucoup voyager pour enseigner le Reiki.
Le Dr Usui repose dans un temple de Kyoto, l’histoire de sa vie est inscrite sur sa tombe. On dit que l’Empereur du Japon vint honorer sa sépulture.
C’est le Dr Chijiro Hayashi, un proche collaborateur du Dr Usui, qui reprit son travail pour devenir le deuxième Grand Maître de Reiki et préserver la tradition. Il dirigea à Tokyo, jusqu’en 1940, une clinique du Reiki où l’on soignait les maladies les plus difficiles, le Reiki pouvant même être appliqué 24 heures sur 24 dans les cas les plus graves. Il arrivait même qu’un patient reçoive le Reiki de plusieurs praticiens en même temps. Les conséquences de la deuxième guerre mondiale et la disparition du Dr Hayashi le 10 mai 1941 ont mis un terme à cette œuvre. Hawaya Takata prit la succession du Dr Hayashi. Née en 1900 à Hawaii de parents japonais, elle avait la nationalité américaine. Lorsqu’en 1935 Hawaya découvrit le Reiki, elle se trouvait, veuve avec deux enfants à charge, au bout de ses forces physiques et spirituelles. Elle était alors sérieusement malade et une intuition lui dicta d’aller recevoir des soins au Japon.
A son arrivée au Japon elle décida de se faire opérer, mais lorsqu’elle fut allongée sur la table d’opération, une voix lui fit entendre que cette intervention était inutile. Elle demanda au médecin de lui indiquer d’autres méthodes de traitement, et il lui recommanda alors d’aller à la clinique de Reiki du Dr Hayashi. Elle y fut quotidiennement traitée par deux praticiens. Quelques mois plus tard elle était complètement rétablie.
Hawaya Takata resta une année à étudier auprès du Dr Hayashi, avant de repartir vers Hawaii avec ses deux filles. C’est en 1938 que le Dr Hayashi lui donna le titre de maître de Reiki, lors d’une visite à Hawaii. C’est elle qui prit sa relève lorsqu’il disparut en 1941; elle devenait ainsi le troisième Grand Maître du Reiki. Elle vécut et pratiqua le Reiki à Hawaii pendant de nombreuses années, mais ce n’est que dans ses vieux jours qu’elle s’autorisa à former d’autres Maîtres. Le 11 Décembre 1980, quand elle quitta ce monde, elle avait formé 22 Maîtres aux Etats-Unis et au Canada.
Peu avant son décès, elle participa à la fondation, en août 1980, de l’American Reiki Association qui organisa les modalités de transmission de la connaissance de cet art.